[...],
2
octobre
1849.
Monsieur,
Votre
lettre
m'a
brisé
le
coeur
;
elle
sera
longtemps
une
de
mes
peines
les
plus
irritantes.
Sans
doute
vous
avez
le
droit
de
me
parler
en
termes
irrités,
comme
tout
créancier
envers
un
débiteur
[...]
;
mais
je
m'attriste
que
vous
n'ayez
pas
voulu
comprendre
les
motifs
de
ma
conduite
depuis
un
an
et
vous
expliquer
à
vous-même
pourquoi
je
me
referais
si
obstinément
l'honneur
et
le
bonheur
de
vous
revoir
et
de
voir
madame
Gay-Lussac.
Je
ne
m'[...]
ni
ne
m'exuse
;
j'avoue
simplement
mon
tort
;
vous
vous
êtes
chargé
de
la
[...]
;
elle
est
sévère
;
elle
pouvait
être
plus
rude
:
je
vous
remercie
de
m'avoir
ménagé.
Je
m'occupais
sans
relâche
à
me
mettre
en
position
de
vous
payer
tout
ce
que
je
vous
dois
;
j'ai
maintenant
l'espérance
et
presque
la
promesse
que
ce
moment
arrivera
avant
la
fin
de
ce
mois
d'octobre
;
et,
je
vous
l'avoue,
j'appelais
ce
moment
et
je
l'appelle
encore
de
tous
mes
voeux.
Oh!
Combien
je
m'estimais
heureux
en
songeant
que
le
jour
viendrait
où
je
me
libérerais
de
cette
dette
envers
vous
;
non
que
je
veuille
rien
effacer
de
ma
reconnaissance
;
a
dieu
ne
plaise
;
mais,
parce
qu'en
songeant
à
l'amitié
que
vous
me
portez,
je
sentais
qu'il
n'y
avait
pas,
qu'il
ne
pouvait
pas
y
avoir
de
liens
librement
affectueux
entre
le
créancier
et
son
débiteur.
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